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interprétation des rêves - Page 8

  • UN DRÔLE DE FAISEUR DE TEMPS, UN SACRÉ BONHOMME !

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    Chères blogueuses et chers blogueurs,

    Pour aller dans le sens de l'actualité, nous venons d'étudier quatre cas qui traitent de l'écologie, de la santé de notre planète terre, des évènements climatiques. Nous avons pu alors constater que règne une corrélation entre le monde intérieur et le monde extérieur : les processus de la vie psychique semblent bien exercer un effet déterminant sur les évènements concrets de la vie sur terre.

    À mon grand plaisir deux commentaires sur mon blog sont venus soutenir ce point de vue.

    Avant d'aborder mon étude d'aujourd'hui, je voudrais donc en priorité remercier Michel et Catherine de leurs précieuses observations au sujet des faiseurs de pluie ou de beau temps. Je ne sais si vous avez pu lire et profiter de ces deux notes, c'est pourquoi je vous les présente ici. Chacune vient à sa façon soutenir notre propos.

    Voici le commentaire concentré, très abstrait, voire mathématique de Michel :

    " Je voudrais faire un rapprochement entre le St-Esprit chrétien et la représentation graphique complète du Tao qui est lui aussi une "règle de Vie".
    D'un côté la troisième personne (St-Esprit) consubstantiel du Père (Énergie) et du "Fils" (Matière) que l'on retrouve d'ailleurs dans l'équation d'Einstein E=mC2, ou c'est la fonction mathématique qui EST cette même troisième "personne/sagesse/règle ", de l'autre le base gua et ses 8 diagrammes qui détermine une règle de passage du yin au yang.
    Tout système dit "binaire" est en fait composé de deux entités qui n'existent que grâce à une règle qui encadre et dirige le passage d'une part de la première personne dans la seconde et vice-versa. En fait tous ces systèmes sont des trinités, sont trimaires... et non dimaires.
    Cette conception fait une unité dans la conception chrétienne et le tao et même la conception de toutes autres religions monothéistes comme l'Islam (Souffi entre autres). Cette troisième Personne, c'est aussi l'Âme de l'Homme, la Sofia de certains. La réalité est "une" mais sa représentation est multiple tout comme le langage. "

    Merci à vous, Michel, de ces explications recherchées et très instuctives.

    Catherine, quant à elle nous apporte le témoignage remarquable qu'un maitre spirituel soufi a écrit il y a environ 950 ans :

    " Le Cheikh Ali Farmadhi (mort en 1078 ) soulignait déjà une importance de ce que croient les soufis ; aussi, a-t-il écrit :
    - Le «monde invisible» interpénètre à tout moment et en différents lieux la réalité ordinaire. Ce que nous prenons pour inexplicable est en réalité dû à cette intervention. Les gens ne reconnaissent pas la participation de ce «monde» dans le nôtre parce qu’ils croient connaître la cause réelle des événements.
    En fait, ils ne la connaissent pas.
    Ce n’est que lorsqu’ils parviennent à garder présente à l’esprit, la possibilité qu’une autre dimension affecte parfois les expériences ordinaires, que cette dimension peut leur devenir accessible.
    Nous avons évolué et nous acceptons enfin de percevoir ce qui nous était étrange, de comprendre que Tout EST déjà ; ce Tout attend que notre esprit s’en serve car il nous est attribué, consacré.

    Merci à vous, Catherine de votre contribution si claire et fort bienvenue.

    Maintenant, comme je vous l'ai annoncé dans mon dernier post, je vais vous raconter l'histoire folle d'un autre faiseur de temps, un cas grave, l'histoire énorme de quelqu'un qui priait tous les jours et n'avait pas la langue dans sa poche.

    Je vous ai présenté le général Patton.

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    Accrochez-vous !

    Je vous préviens : ma chronique sera sans doute assez longue, mais, ici, seule une étude détaillée et progressive nous permettra de voir la corrélation entre le monde intérieur et le monde extérieur.

    Un drôle de général, un sacré bonhomme !

    Le général Patton est un homme qui prie Dieu tous les jours, sans se soucier des cadres religieux. Il est protestant épiscopalien, il connait très bien la Bible et va au culte le dimanche, il aime aussi aller prier à la messe ; il considère que la réincarnation est une réalité et pense qu'il fut guerrier dans l'Antiquité, ce qui, selon lui, lui a développé ses dons de stratège et ses dons psychiques de clairvoyance.

     

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    Ce grand costaud, qui se moque des normes, va suivre sa voix intérieure et prier comme il le sent, avec ses mots, et plus encore avec ses tripes, pour demander de l'aide pour libérer l'Europe de l'invasion nazie.

    Quelle aide ?

    Allons voir !

    Nous sommes en décembre 1944.

    Le général Patton, dans une offensive éclair formidable, vient de libérer la France de la Normandie à la Lorraine." Actions écrasantes, avances foudroyantes, partout la victoire". Les Armées Alliées, à l'Est dans les Ardennes, sont prêtes à envahir l'Allemagne.

    Mais depuis le mois de septembre 1944, la pluie, incessante, tombe et harcèle les soldats. La pluie, c'est la grande préocupation, le tourment permanent du général commandant en chef de la troisième armée américaine. Il en a assez de voir ses soldats se battre contre la boue et les inondations autant que contre les Allemands

    Le 8 décembre, à Nancy, le Général Patton convoque l'aumônier de son armée et lui déclare :

    - Pasteur, nous devons faire quelque chose si nous voulons gagner la guerre. Est-ce que vous avez une bonne prière pour le temps ?

    L'aumônier fait remarquer que les gens de son état n'ont pas l'habitude de prier pour demander du beau temps, pour aller ensuite tuer des hommes. Le Général rétorque :

    - Est-ce que vous êtes en train de me faire un cours de théologie ou est-ce que vous êtes l'aumônier de la troisième Armée ? Je veux une prière.

    L'aumônier rédige sur le champ une prière et la porte à Patton. La voici :

    "Père tout puissant et très miséricordieux, nous T'implorons humblement de bien vouloir, de par Ta grande bonté, restreindre ces pluies immodérées contre lesquelles nous avons eu à lutter. Veuille nous accorder un beau temps pour la bataille. Daigne prêter l'oreille à nos prières, nous les soldats qui t'invoquons pour que, armés par Ta puissance, nous puissions avancer de victoire en victoire, nous puissions écraser nos ennemis, les mettant hors d'état de poursuivre leur oppression et leur oeuvres perverses, pour que nous puissions établir Ta justice parmi les hommes et les nations. Amen."

     

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    Le général demande alors de tirer la prière en 250.000 exemplaires puis il dit à l'aumônier :

    - Asseyez-vous un instant, je veux vous parler de cette affaire de la prière.

    Je crois fortement en la prière.

    Il y a trois moyens pour que les hommes obtiennent ce qu'ils veulent. Ce sont en planifiant, en travaillant et en priant.

    Toute grande opération militaire nécessite une planification soigneuse, ou de la réflexion.

    Puis il vous faut alors des troupes bien entraînées pour mettre en exécution. C'est ce qui s'appelle travailler.

    Mais entre la planification et l'exécution il y a toujours une inconnue. Cette inconnue s'appelle défaite ou victoire, échec ou succès. Cette inconnue, c'est la façon dont les acteurs réagissent quand survient véritablement l'épreuve.

    Certains appellent ça avoir une bonne occasion qui se présente, avoir une chance. Pour moi je l'appelle Dieu.

    Dieu a sa part, sa marge d'intervention en toute chose. C'est là que la prière entre en ligne de compte.

    Jusqu'à maintenant, dans la troisième armée, Dieu a été très bon avec nous. Nous n'avons jamais fait retraite, nous n'avons souffert d'aucune défaite, d'aucune famine, d'aucune épidémie. C'est parce que beaucoup de ceux que nous avons laissés à la maison, prient pour nous. Nous avons eu de la chance en Afrique, en Sicile et en Italie. C'est simplement parce que les gens ont prié pour nous.

    Mais nous, nous devons aussi prier pour nous-mêmes.

    Un bon soldat ne se fait pas seulement par la réflexion et le travail. Dans chaque soldat, il y a quelque chose qui descend plus profondément que ne le font la réflexion et le travail. Ce sont ses tripes.

    C'est quelque chose que le soldat a dans sa structure à l'intérieur de lui. C'est un monde de vérité et de puissance qui le dépasse. Avoir une grande vie, ça n'est pas seulement fournir du rendement par la pensée et le travail. Il faut aussi que l'homme reçoive un apport par une prise d'alimentation. Je ne sais pas comment vous appelez cet apport, mais moi j'appelle ça Religion, Prière ou Dieu."

    Patton poursuit :

    "Nous devons arriver à ce que non seulement les aumôniers prient, mais aussi tous les hommes de la Troisième Armée. Nous devons demander à Dieu d'arrêter ces pluies. Ces pluies sont la marge où se tient la victoire ou la défaite.

    Si tous nous prions, [ ce sera comme ce que dit le Dr Alexis Carrel, ce sera l'une des formes d'énergie les plus puissantes que l'homme puisse générer], ce sera comme de brancher sa prise sur un courant dont la source est au ciel. Je crois que la prière effectue le passage du courant. C'est là que réside la source de l'énergie".

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    Le 14 décembre la prière est distribuée aux troupes.

    Vers le 15 décembre 1944 le général Patton vient de se réveiller à 3 heures du matin avec un rêve.

    Il perçoit de façon intense que les troupes allemandes sont en train de lancer une offensive secrète pour aller s'emparer du port d'Anvers et priver ainsi les troupes américaines de leur ravitaillement. Les ennemis s'apprêtent donc à rompre les lignes alliées qui avancent dans les Ardennes. Le Général Eisenhower ignore tout du plan allemand, de même que ses services de renseignements.

    Patton, le clairvoyant, lui, à 3 heures du matin, dicte à son secrétaire toute la marche à suivre pour la contre-offensive. Les opérations à mener viennent de lui apparaître en rêve. Il ordonne à une partie de ses troupes de se préparer à se mettre en route d'urgence.

    La pluie incessante a maintenant laissé place à la neige et la neige tombe en un rideau épais qui bloque tout, tout est blanc, le sol, l'air autour de soi, et le ciel au dessus. On ne voit rien, on n'entend rien, on n'arrive pas à avancer, on gèle.

    Le 16 décembre a lieu l'offensive allemande secrète dont Patton vient de rêver. Les Allemands surgissent de façon inattendue, la surprise est totale, ils avancent "comme une lame de couteau chaud dans une motte de beurre". Ils approchent la victoire.

    Leur objectif est de se rendre maîtres d'un noeud routier stratégique d'une importance vitale, qui se trouve dans le petit village de Bastogne en Belgique .

    Or ce noeud routier est défendu par la 101ème Aéroportée de la Troisième Armée dirigée par Patton : c'est une division de l'armée de terre, spécialement entraînée à l'assaut aéroporté. Elle se compose de 11.000 hommes qui bloquent l'avancée des troupes allemandes. Ce point de résistance ne doit pas se rompre.

    Mais le 16 décembre, 60.000 soldats allemands encerclent les 11.000 soldats américains dans Bastogne.

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    Le 19 décembre, trois jours plus tard, Eisenhower apprend les nouvelles du front et prend conscience du danger. Très inquiet, il convoque ses généraux, Il demande à Patton d'envoyer des renforts à Bastogne. Patton promet de libérer Bastogne le jour de Noël, mais les conditions météorologiques effroyables empêchent toute avancée.

     

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    Pendant ce temps, les assiégés, sous le commandement du Général Mc Auliffe, se défendent héroïquement et attendent les renforts. Le temps épouvantable rend impossible tout ravitaillement aérien. Les hommes se battent dans des conditions cruelles, ils manquent de tout, ils n'ont pas de vêtements d'hiver, pas de munitions, pas de nourriture, pas de moyens médicaux.

    Le 22 décembre, le commandement allemand somme le général Mc Auliffe de se rendre.

    Résolu à poursuivre la lutte, même sans espoir, Mc Auliffe répond par un vigoureux et célèbre :

    " Nuts" !

    Ce qui veut bien dire :

    " Allez vous faire foutre !"

    Et de son côté le chef de la Troisième armée désespère de ne pouvoir lui porter secours.

    Le 23 décembre, à 50 km de Bastogne, Patton s'arrête à Luxembourg-Ville. Il entre dans la chapelle de la Fondation Pescator, s'avance jusqu'au crucifix au dessus de l'autel,...

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    Il retire son casque avec ses 3 étoiles, se met à genoux et prie. Il prie à haute voix pour demander la victoire de ses troupes à Noël. Ses paroles sont sténographiées par un des officiers de l'État-Major.

    Seigneur, c'est Patton qui Te parle.

    Ces derniers quinze jours ont été des étapes sur le chemin de l'enfer. Pluie, neige, encore plus de pluie, toujours plus de neige. Je commence à me demander ce qui se passe dans Ton quartier général.

    Dis-moi un peu, de quel côté es-Tu ?

    Ça fait trois ans que les aumôniers de mon armée m'expliquent que nous menons une guerre sainte. Cette guerre, disent-ils, est une nouvelle croisade, sauf que nous sommes montés sur des tanks et pas sur des chevaux de bataille. Ils répètent avec insistance que nous avons traversé l'Atlantique pour anéantir l'armée allemande et leur Führer athée, de façon à ce que l'Europe puisse retrouver la liberté de religion.

    Jusqu'à maintenant j'étais d'accord avec eux, car Tu nous as accordé Ta coopération sans réserve. Grâce à une mer calme et un ciel bleu en Afrique notre débarquement a été une énorme réussite et cela nous a aidé à éliminer Rommel. La campagne en Sicile fut relativement facile et Tu nous as fourni un temps excellent quand notre attaque blindée a traversé la France, c'est la plus grand victoire militaire que tu m'aies accordée, et de loin.

    Tu m'as souvent donné d'excellents conseils quand, en tant que chef d'armées, j'avais des décisions difficiles à prendre, et Tu as conduit et fait tomber les unités allemandes dans mes pièges, ce qui a permis de les éliminer relativement aisément.

    Mais maintenant Tu paries sur un autre cheval. On dirait que que Tu as donné à von Rundstedt tous tes atouts pour reprendre des forces, et, franchement, il nous a sacrément cassé la gueule.

    Mon armée n'est ni entraînée, ni équipée pour faire la guerre en hiver. Et comme Tu le sais, ce temps convient mieux aux Esquimaux qu'à des cavaliers sudistes.

    Maintenant, Seigneur, je ne peux pas m'empêcher de penser que je T'ai offensé d'une manière ou d'une autre. Que tout d'un coup Tu as perdu toute sympathie pour notre cause. Que Tu es de mèche avec ce von Rundstedt et son dieu colleur de papiers peints. (1)

    Tu sais, sans que je Te le dise, que notre situation est désespérée.

    Evidemment, je peux prétendre à mon état major que tout se déroule comme prévu, mais il est inutile de Te déclarer que ma 101ème division aéroportée se bat à Bastogne contre des éléments déchaînés, et que ces tempêtes continuelles rendent tout ravitaillement impossible, même par les airs. J'ai bien envoyé un de mes meilleurs généraux, Hugh Gaffey, avec sa 4ème division blindée, au nord à ce noeud routier crucial pour secourir la garnison encerclée, mais il trouve bien plus difficle de supporter Ton foutu temps que ces fichus Boches.

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    Je n'ai pas l'habitude de me plaindre sans raison, mais de la Meuse à Echternach mes soldats souffrent des supplices de damnés. Je me suis rendu aujourd'hui dans plusieurs hôpitaux, ils sont tous remplis de soldats brûlés par le gel, et les blessés restent jonchés dans les champs parce qu'on ne peut pas les ramener pour les soigner.

    J'y ai vu des choses horribles, mais il y a pire encore. Mes forces aériennes sont complètement paralysées au sol à cause du manque de visibilité et des pluies incessantes.

    Ma technique de combat exige une aide précise des chasseurs bombardiers, et si mes avions ne peuvent pas voler, Tu peux me dire alors comment je peux les utiliser en artillerie aérienne ?

    Mes avions de reconnaissance n'ont pas pris l'air depuis quinze jours et je n'ai pas la moindre idée de ce qui se trame derrière les lignes allemandes.

    Sacré nom d'un chien, Seigneur ! Je ne peux pas combattre dans l'obscurité. Sans Ta coopération au niveau du temps, je ne peux pas connaitre exactement les dispositions des armées allemandes.

    Et bon sang ! Dans ces conditions, comment puis-je mener une attaque intelligente ?

    Avec tout ce que je Te dis, tu dois penser que je déraisonne, mais j'ai perdu toute patience avec Tes aumôniers qui me racontent que les conditions météorologiques actuelles sont typiques d'un hiver dans les Ardennes et que je dois avoir confiance.

    La confiance, la patience, j'en n'ai rien à foutre ! Tu n'as qu'à Te décider pour savoir de quel côté Tu es. Tu dois me venir en aide et comme ça je pourrai expédier dans l'autre monde l'armée allemande toute entière et l'offrir en cadeau d'anniversaire à ton fils, le Prince de la Paix.

    Seigneur, je n'ai jamais manqué de raison. Je ne Te demande pas l'impossible. Je ne Te réclame même pas un miracle. Tout ce que je te demande, ce sont quatre jours de beau temps.

    Donne-moi une éclaircie de quatre jours pour que mes avions puissent sortir, pour aller chasser, bombarder et repérer les cibles, pour que je puisse utiliser ma magnifique artillerie.

    Donne-moi quatre jours de soleil pour sécher cette putain de boue,

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    comme ça mes tanks pourront rouler, et mes soldats d'infanterie, mal équipés, affamés, pourront recevoir des munitions et des rations.

    J'ai besoin de quatre jours pour envoyer von Rundstedt et son armée impie vers leur Walhalla.

    Je suis malade quand je vois tous nos jeunes Américains aller inutilement à l'abatoir, et si Tu me donnes quatre jours avec un temps qui nous permette de nous battre, je Te livrerai en échange assez de Boches pour tenir Tes comptables occupés derrière leur régistre pendant des mois."

    Patton incline la tête, attend un moment puis termine par ...

    "Amen".

    Et alors ?

    Quelques heures plus tard, ...

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    ...une éclaircie apparaît...

    Oui, le beau temps revient ! Un temps magnifique, non pas durant 4 jours, mais pendant toute une semaine !

    Et le 25 décembre 1944, comme Patton l’avait annoncé, les troupes sont sur place, prêtes à l’attaque.

    Maintenant, des forces gigantesques sont en place : 600.000 soldats américains, 500.000 soldats allemands, tous aussi valeureux les uns que les autres, vont s’affronter les jours suivants dans les Ardennes belgo-luxembourgeoises.

    L'armée de Patton avance héroïquement jusqu'à Bastogne qui est délivré le 26 décembre 1944.

    Ce fut la plus grande, la plus sanglante et la plus héroïque bataille de la guerre en Europe.

    80.000 soldats américains, 100 000 soldats allemands se sacrifièrent en cette fin d’année 1944.

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    Hommage soit rendu à tous ces braves.

    Merci à ces soldats américains qui, dans cette bataille des Ardennes, ont donné leur vie pour notre liberté.

    Hommage aussi aux soldats allemands qui ont servi leur patrie.

     

    Le 27 décembre au matin, Patton entre dans une petite chapelle, s'agenouille et prie :

    "Seigneur, c'est moi Patton, me revoilà. Seigneur, il me semble que Tu as été bien mieux informé de la situation que moi. Ce temps épouvantable qui m'a fait tellement juré contre Toi, eh bien, c'est ce temps qui a amené l'armée allemande à se suicider. Ca, Seigneur, ça a été un coup éclatant de stratégie militaire et je m'incline humblement devant Ton suprême génie".

    Qui est donc cet homme ? Quel lien formidable il a avec son Dieu qui l'habite !

    Que s'est-il donc passé ?

    Les Allemands avaient attendu l'arrivée du mauvais temps avec l'hiver pour lancer leur attaque à la mi-décembre. Ils comptaient sur le brouillard et les tempêtes de neige permanentes, pour empêcher les avions américains de soutenir les troupes au sol.

    Mais le mauvais temps eut pour effet de ralentir aussi leurs troupes. Les routes étroites dans les Ardennes, la résistance américaine acharnée firent le reste pour faire échouer leur planning.

    Et dans l'attente, les soldats allemands perdirent leurs forces et se retrouvèrent épuisés. Epuisées également les réserves d'essence. Le retour du beau temps et l'arrivée des forces américaines leur furent fatales. Les nazis avaient lancé leurs dernières forces dans la bataille des Ardennes, ils ne purent pas s'en relever et perdirent la guerre.

    Voilà pourquoi Patton considéra que le mauvais temps avait amené l'armée allemande à se suicider. Et déjà le 27 décembre il avait prévu l'issue de la guerre un mois plus tard.

    Le 1er janvier 1945, pour les voeux du Nouvel An, Patton remercia ses soldats avec ces paroles :

    « Vaillants soldats, vétérans, vous avez été trempés par le feu et le sang et vous êtes devenus de l'acier pur ».

    Un mois plus tard, le 15 janvier 1945, les armées allemandes se replient, elles ont perdu la Bataille du Saillant.

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    Conclusion

    Le général Patton, avec ses hommes, s'est battu pour libérer la France et l'Europe. Il s'est battu pour honorer le Prince de Paix. Pour ce, il s'est adressé à l'Eternel Dieu des Armées, à ce dieu si bien connu des Juifs de l'Ancien Testament, dont il retrouve des accents dans sa prière.

    Il lui fallait avoir quelque chose dans les tripes, qu'il appelait " Religion, Prière ou Dieu. "

    Il a su, chez ses hommes, animer par la prière cette force intérieure qui insuffle confiance, courage, résistance, héroïsme au coeur de l'épreuve et de la souffrance.

    Et ce dieu, semble- t-il, a écouté les prières :

    - celles de 250.000 soldats de la Troisième Armée,

    - celles des autres soldats et des familles.

    - celles, acharnées, de ce général puissant qui parlait à Dieu en direct, sans politesse.

    Et il semblerait bien que Dieu non seulement ait entendu et écouté, mais aussi exaucé ces prières.

    Une fois encore nous constatons que le monde intérieur et le monde extérieur se parlent, correspondent et "se répondent dans une ténébreuse et profonde unité".

    Et pour finir je vous laisse le commentaire frappant d'un observateur au sujet de ces événements :

    "Je trouve cette prière très puissante.

    - Faire prier 250 000 hommes ensemble.

    - Une armée bloquée par un rude hiver, ce sur quoi avait compté l'ennemi.

    - Avoir ce rêve révélateur.

    - Et prier le Ciel.

    - Changer cette chute de neige en un déluge de fer et de feu sur l'ennemi et en faire la victoire.

    - Je crois que depuis l'antique traversée de la mer Rouge par Moise et les siens, l'humanité n'a plus connu pareil événement céleste pour changer son destin." (2)

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    Notes

    (1) Hitler a eu en effet pour métier de coller des papiers peints, avant de se lancer dans la politique.

    (2) Pour Noël 2015 j'ai déposé sur mon blog cette même prière de Patton formulée au moment de Noël, le 23 décembre 1944. Gilbert nous a donné le plaisir de lire sa formidable comparaison en commentaire.

     

    Bibliographie

    Vous retrouvez de multiples informations sur internet.

    http://gregsegroves.blogspot.fr/2015/03/pattons-prayer-okay-god-whose-side-are.html

    http://www.historynet.com/battle-of-the-bulge

     

    Illustrations

    Je remercie les artistes et les photographes dont les oeuvres m'ont permis d'illustrer mon blog.

    Patton priant dans la chapelle de la Fondation Pescator le 23 décembre 1944

    : historiasegundaguerramundial.com

    Tank qui passe à côté d'un véhicule qui a glissé sur la glace et est tombé dans le fossé : peopleus.blogspot.com

    Soldats mourants dans la neige, par l'artiste française Marie Elise : ardenneweb.eu

    Patton après sa prière, quand le soleil vient éclairer son visage, peint par l'artiste française Marie Elise : ardenneweb.eu

    Soldat en prière :

    http://inchristourhope.over-blog.com/la-pri%C3%A8re-la-respiration-du-soldat-1/2

  • COMMENT SOIGNER MON CERISIER ?

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    Chères blogueuses et chers blogueurs,

    Je viens reprendre aujourd'hui l'étude commencée dernièrement sur un grand sujet d'actualité, à savoir l'état catastrophique dans lequel se trouve la terre. J'ai tenté d'apporter de mon côté le grain de sel des rêves en posant quelques questions :

    - L'inconscient, étant souvent si bienveillant, envoie-t-il des rêves qui offriraient des solutions au problème de la planète ?

    - Quels sont alors ces rêves qui pourraient nous éclairer ?

    - Pourrait-on découvrir dans ces rêves une ou des constantes qui nous permettraient d'hasarder quelques déductions cohérentes, voire d'hasarder une éventuelle solution  ?

    Nous avons ainsi étudié deux rêves : " Menace de catastrophe planétaire" et " Sauver la planète"; ces deux rêves nous ont amenés à poser l'hypothèse suivante :

    Y aurait-il un rapport entre le monde extérieur et le monde intérieur ?

    La qualité de notre environnement terrestre extérieur serait-elle en relation avec la qualité de notre vie intérieure, instinctive, que les alchimistes appelaient «notre terre intérieure», dont l’autre nom encore est l’inconscient ?

    Notre terre extérieure serait-elle malade parce que notre terre intérieure serait maltraitée ?

    Voici donc aujourd'hui le troisième volet de cette étude originale. Nous allons voir un rêve qui vient répondre à la question en plein dans le sujet : " Comment soigner mon cerisier ?"

    Circonstances

    Carole, dynamique psychothérapeute dans la quarantaine, est bien consciente de l’importance de la vie sexuelle. Elle en parle à ses clients, et, pour elle même, elle est bien consciente aussi de la vigilance que la vie sexuelle réclame. Elle a donc une approche très saine des besoins de son corps et vit proche de son instinct. Ce n’est donc pas cet aspect de la vie qui la préoccupe. Ce qui la tracasse en ce moment, c’est le cerisier de son jardin qui se met à dépérir sans raison.

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    Elle ne sait pas comment le soigner et décide de se confier à son rêve, qui si souvent l'a déjà conseillée avec bienveillance et précieusement aidée. Avant de s'endormir elle pose donc la question «Comment soigner mon cerisier»? Et elle reçoit ce rêve :

    Rêve : Des framboises et du basilic

    Je me trouve dans le jardin de mon voisin d'à côté. Je suis en train d’y cueillir des framboises que je mets dans mon panier en osier. Le voisin me dit de ne pas en prendre beaucoup, car il veut en faire des confitures.

    Je rentre chez moi, je m'aperçois que je n'ai pas ma clé, j’ai peur soudain de l’avoir perdue, d’autant plus que je n’en ai qu’une. Je retourne alors dans le jardin et la trouve sous les framboisiers. Je la prends et retourne à la maison.

    Dans la cuisine, Jean-Luc est là. Il me fait la surprise de préparer une recette pour le déjeuner. Il m’explique que pour cette recette, il avait besoin de basilic.

    Analysons maintenant les différents symboles.

    Je cueille des framboises que je mets dans mon panier en osier

    Les framboises : Ces petits fruits rouges évoquent tout de suite par leur exquise saveur les délicieux plaisirs du corps féminin.

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    Mon panier : Le panier est un réceptacle qui peut désigner le bas-ventre. Mais Carole pense aussi tout de suite à l’expression «mettre la main au panier» et en déduit que son panier, dans son rêve, représente non seulement son bas-ventre mais aussi son fondement, dont les synonymes, plus ou moins vulgaires, sont la croupe, les fesses, le cul.

    Le panier est donc une image pour désigner la partie de son corps liée à la sexualité.

    Je mets des framboises dans mon panier en osier

     

    Painting Raspberries Roses by Eloise Harriet Stannart.jpg

     

    Ce panier en osier aurait pu aussi être en paille. Et pourquoi donc le rêve choisit-il ce matériau ? Écoutez...Vous entendez ? "Osier" , osier qui joue avec «Oser y est». Il est question d’oser. Avec le panier en osier, il est question d’oser quelque chose au niveau de sa vie sexuelle.

    L’image indique que notre rêveuse ose cueillir les plaisirs de son corps. Elle ose se satisfaire elle-même.

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    Le voisin d’à côté me dit de ne pas en prendre beaucoup :

    Le voisin représente une facette de la rêveuse, qui souhaite restreindre la cueillette et limiter les délices de l'auto-érotisme.

    Il veut en faire des confitures : Carole ne veut pas toucher aux fruits pour les garder pour plus tard.

    Que veut donc dire le rêve avec ces framboises, ces plaisirs solitaires qu’il ne convient pas de cueillir, mais au contraire de laisser sur le buisson, et puis, ces confitures à consommer ultérieurement?

    Je demande alors à la jeune femme:

    - A quoi cela vous fait-il penser dans votre vie sexuelle, des plaisirs solitaires que vous osez mettre dans votre panier, en vous interdisant d’en cueillir beaucoup, parce qu’il faut les garder pour plus tard ?

    Carole me répond tout de suite:

    - Mais c’est exactement ce qui se passe, j’ai très envie en ce moment de me satisfaire moi-même, parce que mon ami est absent, et je sens souvent monter le désir en moi. Mais j’évite de me caresser toute seule parce que je veux me garder pour lui. Je veux lui réserver, lui conserver toute mon énergie amoureuse.

    Serge-Marshennikov-Girl-with-wheat-hair.jpg

     

    Voyons la suite du rêve. Que montre t-il ?

    Je rentre chez moi, je m'aperçois que je n'ai pas ma clé, je crois l’avoir perdue, je la retrouve sous les framboisiers.

    Quand Carole renonce aux fruits rouges pour se réserver pour son ami, que se passe-t-il alors ? Elle a égaré sa clé sous les buissons.

    Quelle est cette clé qui ouvre sa porte? Vous avez tout de suite compris que cet objet allongé représente le clitoris, qui ouvre la porte aux plaisirs amoureux.

    Que nous apprend donc le rêve ? Quand la rêveuse refuse de satisfaire ses désirs sexuels par elle-même pour réserver ces plaisirs avec son ami, elle égare sa clé, elle affaiblit sa capacité de jouissance. L’abstinence, le manque d’entraînement fait perdre de la vitalité à cet organe si sensible.

    Il y a dix ou vingt ans le sujet de la masturbation féminine était encore tabou. On en parlait à peine, mais les rêves en parlaient tout haut. Je le voyais souvent dans les rêves des unes et des autres.

    Quelqu'un aussi ne s'y est pas trompé, c'est le célèbre sexologue le Dr Gérard Leleu qui en 2005 dans son livre «La caresse de Vénus» insiste et explique : " Le clitoris est en quelque sorte "la clé"de la sexualité féminine". Et il recommande :

    Que les femmes pratiquent régulièrement l’auto-stimulation clitoridienne, car c’est la meilleure préparation à l’union sexuelle.

    Le docteur Leleu souligne aussi que cette auto-stimulation doit avoir lieu déjà chez la fillette.

    La-caree-de-Venus.jpg

    Ainsi le célèbre sexologue donne aux femmes le même conseil que le rêve.

    De mon côté, en 2006 paraissait mon livre "Amour et sexe dans vos rêves", préfacé justement par le Dr Gérard Leleu. J'y ai étudié le sujet au chapitre 4 et 5 en particulier et j'ai expliqué plusieurs rêves qui soulignent les bienfaits de la masturbation. ( Rêves n° 23, 24, 26, 60, 66)

     

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    Vous trouverez également sur le blog un rêve "renversant":

    http://christiane-riedel.blogspirit.com/archive/2008/11/30/le-reve-therapeute-ch-6.html

    Retrouvons maintenant Carole qui rentre avec sa clé.

    Une fois chez elle, la rêveuse constate que quelqu'un, Jean Luc, est venu lui préparer à manger.

    Qui est Jean Luc ? C'est un ami jardinier, c'est celui qui prend soin de la terre et doit savoir comment soigner le cerisier.

    Quel est le rapport entre ces deux images ?

    Ainsi, quand la rêveuse reconnait la nécessité de satisfaire ses besoins instinctifs, comme son corps le réclame, elle a entre les mains la clé qui lui révélera l' enchantements des sens. Et c'est à ce moment là qu’apparaît Jean-Luc, le dynamisme en elle qui prend soin du jardin de son corps et prépare des aliments savoureux.

    Jean-Luc m’a préparé une recette. Et pour sa recette il a besoin de basilic.

    Carole entend le mot «basilic» dans deux sens différents.

    D’une part le mot "basilic" s'applique à une plante aux larges feuilles, qui développe un goût fort, sain et savoureux. Ne serait-ce pas là une image de l'intimité féminine ?

    Basilic.jpeg

    Mais notre amie entend aussi le mot "basilique", qui désigne une église, un lieu sacré où réside le divin que l’on vient rencontrer.

    450px-Vatican-StPierre-Interieur.jpg

    Que signifie ce rapprochement entre basilic et basilique ?

    Avec le basilic, la rêveuse savoure son intimité et la joie des sens conduit alors à la basilique intérieure, là où s’accomplit la rencontre avec le divin en soi. C'est parce qu'on entre dans le sanctuaire de la divinité que le plaisir sexuel prend son intensité paradisiaque. Sensualité et spiritualité sont mêlées.

    Jean-Luc

    C’est dans cette perspective que le prénom de Jean-Luc prend aussi tout son sens. On peut se demander en effet pourquoi le rêve choisit cet ami jardinier alors que la rêveuse en connaît plusieurs. Et n’y aurait-il pas là encore une fantaisie du rêve ? Voyons un peu.

    Luc vient du grec " leukos" qui veut dire «lumière»; et tout le monde sait que l'anagramme de Luc est «cul». Qu’il existe dans le fondement du "cul" une source de lumière, c'est bien ce que veut dire en argot érotique les expressions «faire reluire» ou « illuminer» qui signifient : "donner un orgasme". Le jeu de mot sur Luc / cul reprend donc l'enseignement donné par basilic / basilique.

    Et Jean? Que donne ce nom si je joue et inverse les syllabes? En/an,…je /ge, "ange".

    Ainsi, en toute tranquillité, je déduirai que dans le fondement se trouve un force qui fait jaillir la lumière et relie à la divinité. Et pourquoi pas?

    Est-ce choquant ? Le sexuel et le spirituel sont les deux pôles instinctifs de l’éros, les deux faces d’une même réalité de l’âme. L’âme qui s’exprime dans l’amour est autant de nature animale que spirituelle. " L'orgasme est le vécu dans le corps de l'extase qui anime l'âme".(1)

    canova 2.JPG

     

    Nous voici arrivés maintenant au sens du rêve :

    Le guide intérieur vient conseiller à notre amie de s’autoriser, en l’absence de son ami, à savourer seule les plaisirs érotiques. Elle est aussi invitée à être bien consciente que, même seule dans cette jubilation, là aussi le divin est présent, comme quand elle est dans les bras de son ami.

    Carole n’en revient pas! Pour elle, en voilà une surprise! En voilà une initiation!

    Une question se pose maintenant : quel est le rapport avec la question que Carole avait posée en s’endormant? «Comment soigner mon cerisier ?»

    Le rêve vient montrer à la jeune femme que pour soigner le cerisier de son jardin extérieur concret, elle doit prendre soin de sa Terre, de son corps, son jardin intérieur symbolique, elle doit oser cueillir les plaisirs sensuels même solitaires, en sachant que la Terre comme son corps sont le temple de la divinité.

    Alors, en reconnaissant la dimension sacrée de son corps, en soignant sa Terre intérieure, sa Nature instinctive, elle soigne aussi la Nature, la Terre à l’extérieur d’elle.

    Et très humblement c'est ainsi, selon le rêve, qu'elle peut soigner son cerisier.

    cerisier en fleurs.jpg

     

    Conclusion

    Je viens de vous exposer trois rêves, des rêves de femmes où il est question de sauver la terre, de soigner la terre malade, l'arbre malade.

    Ces trois rêves semblent insister sur le même point. Tous les trois invitent les rêveuses à changer leur mode de penser : au lieu de prétendre maîtriser leur vie avec des idées, que le rêve juge fausses, tyranniques, voire destructrices, elles auraient tout bénéfice à faire plus grande place à la vie instinctive et sexuelle, qui n'a rien à voir avec les cogitations intellectuelles.

    À partir de ces trois rêves, pourrions-nous nous autoriser à en déduire qu'il s'agirait là d'un conseil général ?

    Serait-ce alors qu'en soignant sa Terre intérieure, sa Nature instinctive, on soignerait aussi la Nature, la Terre à l’extérieur ?

    Mais respecter sa vie instinctive, ça fait vraiment populo, c'est tellement prosaïque, trivial, voire "franchouillard" n'est-ce pas ? Ça parait franchement vraiment trop benêt et trop simplet,.

    Et vous me direz :

    " - Voyons Christiane, arrêtez un peu avec vos sornettes ! Sauver la planète exige des interventions énormes au niveau planétaire, des moyens autrement plus importants à l'échelle du monde, et pas de tout petits moyens intimes, particuliers, au niveau individuel. Mais vous vous rendez compte des bêtises que vous dîtes ?

    Je sais. Mais pourquoi donc le rêve n'inviterait-il pas chacun, là où il en est, à tenter de retrouver l'écologie la plus ancienne, l'écologie basique primitive ?

    Et pourquoi donc la juste activité de milliards d'êtres ne pourrait-elle pas influencer la planète ?

    Qu'est-ce qu'il vaut mieux ?

    - Sécher l'école pour aller manifester pour sauver la planète ? Ou bien :

    - Suivre les cours et cultiver son jardin secret, sous le regard souriant des dieux qui font fleurir la terre ?

    Possible correspondance entre ces moments, où " dans une ténébreuse et profonde unité" la terre intérieure et la terre extérieure "se répondent" ?

    Ne serait-ce pas là le Ba Ba de l'écologie instinctive ?

    Le rêve semblerait-il inviter chaque écologiste, qui se bat pour la planète, à non pas suivre son intellect et ses calculs, mais à  d'abord honorer son corps et la force d'amour sensuel qui l'habite, parce que cette force est l'expression en lui de la divinité qui protège et gouverne la terre ?

    Vous savez bien que le rêve ne vient pas dire des choses que l'on sait déjà. Il vient montrer ce que l'on ne voit pas.

     

    le jardin de monnet à Giverny.jpg

     

    Bibliographie

    (1) Cette citation est extraite du livre de Christiane Riedel "Amour et sexe dans vos rêves", éditions Trajectoire, p. 10. Elle a été écrite par le Dr Gérard Leleu dans son introduction de mon livre, pour présenter l'optique des rêves, tels que je les ai exposés au cours des pages de ce livre.

     

    Illustrations

    Je remercie les artistes dont les oeuvres, tableaux et photographies m'ont permis d'illustrer mon blog.

    Je remercie en particulier l'artiste russe contemporain Serge Marschennikov, dont je ne me lasse pas d'admirer la splendeur et le raffinement avec lequel il peint les femmes.

    Cerisier malade : greffer.net

    Panier, framboises et roses, tableau de l'artiste anglaise du XIXème siècle, Eloise Harriet Stannart, 1829-1915. fr.wahooart.com

    Jeune femme endormie : Serge Marshennikov. Ce tableau fait partie d'une série appelée " Women in love".

    https://widowcranky.com/2017/12/02/women-in-love-serge-marshennikov/

    Girl with wheat hair, Serge Marshennikov

    Basilic :123RF.com

    Basilique : Intérieur de la basilique St Pierre à Rome, au Vatican. Wikipedia.org/wiki/Fichier

    Eros et Psychée : Psychée ranimée par le baiser de l'Amour, du sculpteur italien Antonio Canova, 1757-1822. L'oeuvre nécessita 6 années de travail, de 1787 à 1793 ; Musée du Louvre. adjine.canalblog.com

    Cerisier en fleurs : booksofdante.wordpress.com

    Le jardin de Claude Monnet à Giverny du peintre français Claude Monnet, 1840-1926